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Entreprises Desmartis s'offre une nouvelle perspective

Patrick Chassagne (à droite) et Dominique Audy président désormais aux destinées des pépinières Desmartis. Leur premier objectif est « d'adapter la production aux quantités vendues ». © Desmartis Patrick Chassagne (à droite) et Dominique Audy président désormais aux destinées des pépinières Desmartis. Leur premier objectif est « d'adapter la production aux quantités vendues ». © Desmartis

Les pépinières viennent d'être reprises en interne grâce, en partie, aux collectivités locales.

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Les pépinières viennent d'être reprises en interne grâce, en partie, aux collectivités locales.

Les pépinières Desmartis, que le groupe Jardiland avait acquises il y a quelques années, voient leur avenir s'éclaircir. L-Gam, le nouvel actionnaire de Jardiland depuis fin janvier, n'a jamais fait mystère de sa volonté de se séparer de ses entreprises de production (le Lien horticole n° 894 du 16 juillet 2014). Voilà qui est fait pour Desmartis : un montage financier auquel ont participé le département de Dordogne, la Région Aquitaine, la communauté d'agglomération de Bergerac et le Crédit agricole, a permis de remettre les pépinières sur les rails.

Ouvrir à une clientèle plus large La direction de l'entreprise est désormais assurée par Patrick Chassagne et Dominique Audy, deux cadres présents depuis deux ans pour le premier et vingt-quatre pour le second. Premier objectif : « Adapter la production aux quantités vendues », souligne Patrick Chassagne. La société, qui produit aujourd'hui 2,4 millions de végétaux, devrait, à terme, ne plus en mettre sur le marché que 1,7 million. Un plan de restructuration est donc en cours. Si l'on en croit le journal local Sud-Ouest, une quarantaine de salariés sur les cent vingt-sept qu'elle compte aujourd'hui, auxquels s'ajoutent une trentaine d'équivalents temps plein de sai- sonniers, devraient quitter l'entreprise.Le nouveau directeur se dit confiant dans l'avenir : « Nous avions le sentiment qu'il était possible de dégager des marges avec cet outil de production, un sentiment qui nous a été confirmé par les personnes avec lesquelles nous avons travaillé pour valider le dossier. » Côté commerce, « le groupe Jardiland reste un client important du marché de la jardinerie, mais notre prise d'autonomie nous permet d'ouvrir l'entreprise à une clientèle plus large », précise Patrick Chassagne. Et pour la production, les pépinières Desmartis veulent remettre en avant l'une des espèces phare de leur gamme pour asseoir leur développement : le Lagerstroemia ou Lilas des Indes...

P.F.

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